Cette année, plus de 30 auteurs sont présents au Salon international du livre de Thessalonique. Vous allez pouvoir les rencontrer sur le Pavillon de la francophonie afin d'échanger avec eux et partager leur passion pour l'univers du livre. Au programme, des séances de dédicaces, des animations, des conférences et bien d'autres événements inédits à découvrir !
Kaouther Adimi
Née en 1986 à Alger, Kaouther Adimi est diplômée en Lettres modernes et en Management international des ressources humaines. Actuellement, elle travaille comme responsable des ressources humaines dans une entreprise de luxe. Ses nouvelles ont été distinguées par le prix du jeune écrivain francophone de Muret (en 2006 et en 2008) et par le prix du FELIV (Festival international de la littérature et du livre de jeunesse d’Alger). Son premier roman, L'Envers des autres (Actes Sud, 2011) est aussi paru en Algérie aux éditions Barzakh et a obtenu le prix de la Vocation. Son troisième roman Nos richesses vient d’être publié en grec aux éditions Polis.
Anna Angelopoulos
Anthropologue, psychanalyste et traductrice, Anna Angelopoulos est née à Thessalonique en 1950. Après avoir étudiée la philologie grecque à l’Université de Thessalonique, elle part effectuer une thèse en anthropologie sociale et culturelle sur le conte populaire grec à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris (EHESS). De 1991 à 2001 elle dirige l’ouvrage collectif le Catalogue du conte grec, publié en 5 volumes, en grec, qui sera ensuite traduit en anglais. En tant que spécialiste du conte, elle est l’auteure de plusieurs recueils annotés de contes de tradition orale en grec : (Παραμυθοκόρες, Εστία 1991, Αλληλοβόρα, Εστία 2004, Σαρακατσάνικα παραμύθια, Άγρα, 2010), et en français, avec notamment la publication, en 2009, aux éditions José Corti, d’une traduction annotée de Contes judéo-espagnols des Balkans. Toujours chez José Cortis, elle publie en 2013, Les contes de la nuit grecque, un corpus de contes populaires inédits de transmission orale grecque.
Metin Arditi
Président de l'Orchestre de la Suisse romande, il a fondé en Octobre 2009 avec le journaliste Sanmpar Olive « Les Instruments de la Paix », une académie de musique pour les enfants de Palestine et d'Israël. Il est l'auteur de plusieurs livres qui le distinguent dans la zone d'écriture, et en 2006 a reçu le prix « Lipp Suisse » pour son roman « La pension Marguerite ». (Actes Sud, 2006 et Babel n° 823). La plupart de ses œuvres traitent de la difficulté de l'amitié, la solitude et l'exil. Ses livres traduits en grec sont les suivants : La confrérie des machines volantes (Patakis, 2015), Prince d’orchestre (Caledon, 2014), Le Turquetto (Caledon, 2012), Victoria-Hall (Sokoli, 2006). En 2012, il a été nommé Ambassadeur de bonne volonté de l'UNESCO et en 2017 il a reçu le Prix Littéraire Richelieu de la Francophonie.
Marion Billet
Née en 1982 à Villeurbanne, Marion Billet vit et travaille en tant qu’illustratrice et infographiste à Paris, après avoir été diplômée en 2004 de l’Ecole de dessin et d’art à Lyon, Emile Cohl. Spécialiste de l’illustration de jeunesse, elle contribue activement à la collection « Mes petits imagiers sonores » de chez Gallimard Jeunesse. Ses albums drôles et créatifs combinent le son et l’image pour un éveil ludique des plus petits. Vendus à plusieurs millions d’exemplaires dans le monde, les albums de Marion Billet sont publiés en Grèce chez les éditions Metaixmio. Elle est également auteure graphique de la série animation Cécile et Kévin, produite par TF1 et l’UNICEF.
Barbara Cassin
Né en 1947 à Boulogne-sur-Seine, Barbara CASSIN est philologue, philosophe et traductrice. Directrice de recherche au CNRS, spécialiste de la Grèce ancienne, ses travaux portent essentiellement sur la sophistique et la rhétorique. Auteure de nombreux ouvrages, Barbara Cassin a été, entre autre, traductrice d’Hannah Arendt. En éditant son ouvrage Ontologie et politique. Hannah Arendt, (en collaboration, Tierce, 1989), elle ouvre une réflexion sur les différentes stratégies d’usage de l’Antiquité, qu’elle fera ensuite aboutir dans un ouvrage collectif intitulé Nos Grecs et leurs modernes. Les stratégies contemporaines d’appropriation de l’Antiquité (Seuil, 1992). En 2004, elle a mené un projet européen visant à constituer l’ouvrage Vocabulaire Européen des Philosophies, Dictionnaires de Intraduisibles (Seuil/Le Robert). En poursuivant son œuvre littéraire, Barbara Cassin aborde aujourd’hui la question de la traduction à partir de l’idée qu’« Une langue, ça n’appartient pas ». Par ces mots, l’auteure souhaite repenser un engagement pour l’Europe, celui de la valorisation de la traduction en ce qu’elle met en lumière les différentes routes que les cultures empreintent pour se constituer.

Katerina Daskalaki
Journaliste, députée européenne, traductrice, Katerina Daskalaki est une auteure grecque polyglotte née à Athènes en 1944. En tant que journaliste de longue carrière, elle a dirigé jusqu’en 1994 le quotidien Messimvrini (Du Méridien), où elle a développé une vision critique de la presse en Grèce et en Europe, en soulignant la problématique qu’induit la dépendance de la presse au grand capital, sur l’information. Elle est ensuite élue Députée au Parlement européen de 1994 à 1999, comme représentante du parti politique « Politiki Anoixi », puis membre du Comité culturel et du Comité des Affaires étrangères du Parlement européen. Elle a publié plusieurs ouvrages en grec, d’abord une collection de poèmes Un péché de jeunesse, puis en 1997 Le résident du rien qui raconte l’histoire d’un voyage au Mexique et aux Etats-Unis. S’en suivent de nombreuses traductions en grec, dont L’insoutenable légèreté de l’être et L’Immortalité de Milan Kundera, ainsi que plusieurs ouvrages de son défunt époux, le philosophe Kostas Axelos.
Caryl Férey
Né en 1967 à Caen, Caryl Férey est auteur de roman policier. En 1994, il publie son premier roman Avec un ange sur les yeux chez Balle d’Argent. Il écrit aussi pour les enfants, pour des musiciens, pour le théâtre et pour la radio. Les principaux romans de Caryl Férey se situent dans des pays marqués par un passé récent douloureux – colonisation, apartheid, dictature – qui sert de toile de fond à ses histoires : la Nouvelle- Zélande pour Haka (Gallimard 2013) et Utu (Gallimard 2008), l’Afrique du Sud pour Zulu (Gallimard 2017), l’Argentine pour Mapuche (Gallimard, 2012) et le Chili pour Condor (Gallimard, 2018). Ses livres sont des radiographies d’un monde violent, noir, complexe, où le suspense est mêlé de sociologie, de politique ou d’économie. Il remporte le Prix SNCF du polar 2005 pour Utu et le Grand prix de littérature policière 2008 pour Zulu. En 2009, il obtient le prix Jean Amila au Salon du livre d'expression populaire et de critique sociale d'Arras pour Zulu. En 2015, il est le parrain de la 11e édition du salon Lire en Poche.
Olivier Guez
Olivier Guez est né en 1974 à Strasbourg ; il est journaliste et essayiste. Après avoir étudié les relations internationales à la London School of Economics, il intègre le Collège d’Europe de Bruges en Master politique et administration européenne, puis poursuit des études de journalisme à la Freie Universität Berlin. En 1998, il supervise à Sarajevo des élections en Bosnie pour l’OSCE et le Ministère français des Affaires étrangères. En 2009, il est chargé de mission à la mission Afghanistan Pakistan au Ministère des Affaires étrangères à Paris. De Bruxelles en Amérique Latine, au Moyen-Orient, Olivier Guez parcourt le monde en tant que reporter spécialiste de la géopolitique et collabore fréquemment avec plusieurs grands médias internationaux dont le New York Times, Le Monde, Frankfurter Allgemeine Zeitung, Le Figaro Magazine, L’Express, Le Point, Politique Internationale, Der Freitag, Der Tages Anzeiger, Das Magazin et Il Folgio. Il a à ce jour réalisé six ouvrages, dont L’impossible retour, une histoire des juifs en Allemagne depuis 1945 (Flammarion 2007), qui a reçu le prix du meilleur livre d’histoire et de recherche juives en 2007. En 2017, il a reçu le prix Renaudot pour La Disparition de Josef Mengele, traduit en grec chez Kritiki.
Thomas Gunzig
Né en 1970 à Bruxelles, Thomas Gunzig est un écrivain. Après une licence en Sciences politiques, il compose un recueil de nouvelles Situation instable penchant vers le mois d’août qui reçoit en 1994 le prix de l’écrivain étudiant de la Ville de Bruxelles. Depuis lors, il a diversifié ses activités d’écriture, passant de la nouvelle au roman (Mort d’un parfait bilingue, Prix Rossel 2001), de la fiction radiophonique au livre pour la jeunesse (Nom de code : Superpouvoir, 2005), en passant par la comédie musicale (Belle à mourir, montrée au Public en 1999). Le travail de Thomas Gunzig comporte aussi un versant pédagogique, via l’animation régulière d’ateliers d’écriture mais aussi à travers des conférences en Belgique et à l’étranger. Il donne des cours sur la littérature à l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels (La Cambre) et sur la mise en récit à l’Institut Supérieur Saint-Luc de Bruxelles. En 2016, Sébastien Goethals adapte son 4e roman, Manuel de survie à l’usage des incapables, aux éditions Futuropolis, qui a reçu le Prix triennal du roman de la Fédération Wallonie-Bruxelles 2016.

Leslie Kaplan
Écrivaine, née à New-York en 1943, elle a été élevée à Paris dans une famille américaine, elle écrit en français. Depuis 1982, date de parution de son premier livre, L'Excès-l'Usine, salué par Marguerite Duras et Maurice Blanchot, elle a publié seize récits et romans aux éditions P.O.L. En 1996, elle a commencé une série romanesque intitulée Depuis maintenant dont six volumes sont parus : Depuis maintenant (Miss Nobody Knows), Les Prostituées philosophes, Le Psychanalyste, Les Amants de Marie, Fever et Mon Amérique commence en Pologne. Son œuvre a été adaptée au théâtre. Son roman Le Psychanalyste a fait l’objet de nombreuses lectures dans le cadre de Un auteur, un acteur organisé par Cultures France ainsi qu’au Musée Calvet pendant le Festival d’Avignon en 2004. En 2005 il est adapté pour un feuilleton radiophonique de 25 épisodes diffusé sur France Culture, réalisé par Claude Guerre. L’année suivante, elle écrit pour la première fois spécialement pour le théâtre : 8 séquences dialoguées rassemblées dans le recueil Toute ma vie j’ai été une femme. Leslie Kaplan reçoit le Prix Wepler pour Millefeuille en 2012.
Yannis Kiourtsakis
Yannis Kiourtsakis est né à Athènes en 1941. Il a effectué des études de droit à Paris. Romancier, essayiste et traducteur, il a publié des études sur Georges Seferis, Karangiozis et la tradition orale de Grèce. Ses romans Dicôlon et Double exil sont traduits en français (Verdier). Le Dicôlon, paru en 1995, a obtenu le Prix du meilleur roman. Son dernier livre paru en français est intitulé La Grèce toujours et aujourd’hui (La Bibliothèque, 2016). Yannis Kiourtsakis a été récemment primé par l’Académie Française et le Ministère français de la Culture pour sa contribution apportée au rayonnement des Arts et des Lettres en France et dans le monde.
Françoise Kleltz-Drapeau
Françoise Kleltz-Drapeau est née à Paris en 1956. Docteur en philosophie grecque de la Sorbonne Paris IV, elle enseigne les pratiques universitaires de lecture à la Sorbonne Nouvelle Paris 3. Sous la direction de Pierre Aubenque, elle a travaillé sur la notion de juste mesure dans la pensée grecque et, pour sa thèse de doctorat, avait eu la possibilité de venir poursuivre ses recherches pendant quelques mois à l’Ecole Française d’Archéologie d’Athènes. Depuis ce moment, elle vient régulièrement en Grèce où elle a noué de solides amitiés. Professeur à l’Espace Ethique rattaché à l’université Paris Sud, elle enseigne la philosophie également devant un public de médecins : ses cours portent, entre autres, sur Aristote et sur Camus, penseurs essentiels pour mener une réflexion de fond sur l’éthique médicale. Dans le cadre des Etats Généraux sur la révision de la loi de bioéthique, elle est amenée cette année à montrer l’intérêt de la notion aristotélicienne de juste mesure telle qu’elle a été reprise par Camus dans la « Pensée de Midi » et telle qu’elle s’avère indispensable pour guider les réflexions contemporaines sur l’éthique. Elle est ainsi l’auteure des ouvrages suivants : Une dette à l’égard de la culture grecque : la juste mesure d’Aristote, Paris (L’Harmattan, 2012) ; « Ethique aristotélicienne et éthique camusienne. Penser la mesure » in Camus et l’éthique, sous la direction d’Eve Morisi, Paris, Classiques Garnier, 2014 et « Pensée de midi et juste mesure aristotélicienne : une dette grecque » in Albert Camus et la pensée de midi, Rencontres méditerranéennes Albert Camus, Avignon, A. Barthélémy, 2016.
Philippe Lechermeier
Philippe Lechermeier est né en 1968 à Strasbourg. Après des études de Lettres, il enseigne le français et l’histoire dans un lycée de Strasbourg où il se tourne rapidement vers la littérature. Son premier album jeunesse est publié chez Didier Jeunesse en 1998 et intitulé La valise. Il publie par la suite de nombreux albums et recueils de nouvelles. Son écriture se caractérise par la poésie, l’humour, l’inventivité et une capacité à détourner les codes et les formes littéraires. En 2004, il signe Princesse oubliées ou inconnues et Graines de Cabanes. Récompensés par de nombreux prix, ses ouvrages sont traduits dans plus de vingt pays, dont la Grèce où il est publié aux éditions Metaixmio. Enfin, il a collaboré avec de nombreux illustrateurs comme, entre autre, Rébecca Dautremer.

Yamen Manaï
Né en 1980 à Tunis où il fait toute sa scolarité, avant de partir faire ses études à Paris. Ingénieur, il travaille sur les nouvelles technologies de l’information. Son premier roman, La Marche de l’incertitude (Elyzad poche, 2010), a reçu en Tunisie le prix Comar d’Or, en France le prix des Lycéens Coup de Cœur de Coup de Soleil. La Sérénade d’Ibrahim Santos (Elyzad, 2011) a été finaliste du prix des Cinq continents de la Francophonie. Il a obtenu le prix Biblioblog, le prix de la Bastide du Salon du Livre de Villeneuve-sur- Lot et le prix Alain-Fournier. Il a été traduit en Allemagne (Austernbank verlag). L’Amas ardent est son troisième roman ; en véritable conteur, Yamen Manai dresse avec vivacité et humour le portrait aigre-doux d’une Tunisie vibrionnante, où les fanatiques de Dieu ne sont pas à l’abri de Sa foudre. Une fable moderne des plus savoureuses.

Filippos Mandilaras
Filippos Mandilaras est né en 1965 à Athènes. Depuis 1997 il s’occupe du livre jeunesse et adolescent, soit comme auteur, traducteur, chargé d’édition ou conseiller éditorial. Il a publié des dizaines de livres depuis toutes ces années, a été parfois récompensé et continue à susciter l’amour des enfants à chacune de ses parutions. Ses livres de la série Ma première mythologie et Ma première Histoire sont appréciés aussi bien par les parents que les enfants. Les éditions Papadopoulos ont publié plus de 50 de ses livres.
Dominique Manotti
Dominique Manotti est née en 1942 à Paris. Agrégée d'histoire, spécialiste de l'histoire économique du XIX e siècle, elle enseigne d'abord cette discipline en lycée. Après 1968, elle rejoint l'Université, au Centre expérimental de Vincennes, puis en tant que maître de conférences à Paris-VIII Saint-Denis. Auteure tardive, militante politique depuis la fin des années 1950, notamment à l'Union des étudiants communistes, et syndicaliste à la CFDT jusqu'au milieu des années 1980, elle applique les outils de la recherche historique à l'écriture de romans noirs à forte connotation économico-politique et sociale. Son premier roman, Sombre Sentier, publié en 1995, a pour toile de fond une grève de travailleurs clandestins turcs dans le Sentier, à laquelle elle avait participé en 1980. C'est dans ce roman qu'elle crée le personnage de l'inspecteur Théodore Daquin, flic homosexuel, qui sera également le héros des deux romans suivants. Chroniques politiques des années 1980, ses premiers romans traitent de la spéculation immobilière (À nos chevaux), des implications politiques et économiques dans le monde du football (KOP), de la corruption et du commerce des armes (Nos fantastiques années fric). Toujours inscrits dans leur contexte politique et social, ses romans suivants changent d'époque. Le corps noir met en scène la Gestapo française en 1944, pendant l'Occupation. Lorraine connection a pour cadre les affrontements entre Alcatel et l'alliance Groupe Lagardère-Daewoo pour la reprise du groupe Thomson à la fin des années 1990. Elle est traduite en grec aux éditions « Polis » et « Eikostou Protou ».

Laure Marchand
Née en 1976, Laure Marchand a été pendant dix ans correspondante du Figaro et du Nouvel Observateur en Turquie. Avec Guillaume Perrier, elle a enquêté sur la mémoire du génocide arménien en Turquie pour deux livres : La Turquie et le Fantôme arménien (Actes Sud, 2013, prix de l'Express) et Le Fantôme arménien (Futuropolis, 2015). Avec Sylvain Louvet, Laure Marchand est l'auteur de Trois femmes à abattre pour Spécial Investigation de Canal + (avril 2016) et de Triple Assassinat au 147. Rue Lafayette, traduit en grec par les éditions Stereoma.
Daniel Maximin
Romancier, poète et essayiste français, il est né en 1947 à Saint-Claude (Guadeloupe). Sa famille s'installe en métropole alors qu'il est âgé de 13 ans. C'est lorsqu'il étudie au lycée Voltaire qu'il écrit son premier poème, à l'âge de quinze ans. Après le baccalauréat il étudie les lettres et les sciences humaines à la Sorbonne de 1964 à 1969, puis devient chargé de cours à l'Institut d'études sociales et enseigne les lettres à Orly au collège "Voie des Saules" aujourd'hui détruit et remplacé. De 1980 à 1989, il est directeur littéraire aux éditions Présence africaine. Sur Culture il produit l'émission Antipodes. En 1989, il retourne en Guadeloupe comme directeur régional des affaires culturelles. En 1997, Daniel Maximin revient à Paris où on le charge d'organiser la célébration nationale du 150 e anniversaire de l'abolition de l'esclavage. D'abord connu pour sa trilogie romanesque, il se tourne aussi vers la poésie, et son recueil L’Invention des Désirades est couronné par le prix Arc-en- ciel 2000. Son récit autobiographique Tu, c’est l’enfance (Gallimard, 2004) obtiendra le Grand Prix de l’Académie française Maurice Genevoix ainsi que le prix Tropiques. Daniel Maximin a été, de 2000 à 2005, conseiller au ministère de l’Éducation nationale (Mission pour les arts et la culture), également membre du comité de rédaction de Riveneuve Continents, une revue des littératures de langue française. Du mois de mars jusqu'en octobre 2006 il est responsable de la littérature et de l'éducation du Festival francophone en France (Francofffonie). Il est nommé en 2007 chargé de mission à l'Inspection générale du ministère de la Culture et de la Communication. Il est nommé en janvier 2010 Commissaire général de 2011, L’année des outre-mer. Il est aussi le maître de cérémonie lors de l'hommage aux obsèques nationales d'Aimé Césaire le 20 avril 2008 à Fort-de- France. Le 5 avril 2013, il est nommé membre de l'Observatoire de la laïcité.
Anna Moï
Anna Moï est née en 1955 à Saigon, au Vietnam. Installée à Paris, après des études d’histoire, elle y devient styliste, avant de se consacrer à l’écriture. En 1992, de retour à Saigon, devenue Hô-Chi- Minh-Ville, Anna Moï commence à écrire des chroniques sur le Vietnam contemporain pour une revue francophone. Regroupées en un recueil, elles sont publiées en 2001 par les éditions de L’Aube sous le titre de la revue éponyme, L’Echo des rizières. Son premier roman, Riz noir, est publié en 2004 chez Gallimard. Elle est l’auteure d’une dizaine de livres (nouvelles, romans, essai poétique, livre de voyage, journal). Deux nouveaux livres paraissent en 2017: en janvier, un récit, Le pays sans nom (Déambulations avec Marguerite Duras), aux éditions de l’Aube ; en février, un roman, Le venin du papillon, chez Gallimard (Prix Littérature-Monde 2017). Elle a par ailleurs été nommée Chevalier des Arts et des Lettres en 2006.

Gilles Ortlieb
Gilles Ortlieb est un poète, prosateur, essayiste, né en 1953 à Ksar-Es- Souk (aujourd'hui rebaptisé Er-Rachidia), au Maroc. Rentré en France dans les années soixante, il fait sa scolarité au pensionnat du lycée Michelet à Vanves, puis des études de Lettres classiques à la Sorbonne avant d'obliquer vers l'étude du grec moderne à l'Institut des langues orientales. Il vit de travaux divers (marionnettiste, gardien de nuit, traducteur indépendant, enseignant, etc...) avant et après son service militaire en Allemagne puis il entreprend de nombreux voyages vers la Grèce et en Méditerranée. Ses premiers textes sont publiés dans la N.R.F. en 1977. Entré dans les services de traduction de l'Union Européenne en 1986, il vit depuis lors à Luxembourg, sans désespérer tout à fait d'arriver à s'en échapper un jour. Poète et merveilleux prosateur, il collabore à de nombreuses revues (L'Animal, Légendes, La Nouvelle Revue Française, Théodore Balmoral...). Il est aussi traducteur de Constantin Cavafy, de Frank Wedekind, de Georges Séféris, Mikhaïl Mitsakis, Thanassis Valtinos, Dionysios Solomos, Georges Ioannou…

Panayotis Papadimitropoulos
Panayotis Papadimitropoulos, est né à Thessalonique où il a obtenu son premier diplôme en tant qu’ingénieur en génie civil en 1982. Puis il a vécu à Paris jusqu’en 2006. Il a étudié les arts plastiques et la photographie à l’Ecole des arts décoratifs et à l’Université Paris 8 où il a terminé sa thèse de doctorat sur « Le sujet photographique et sa remise en question (Alfred Stieglitz, Robert Frank, William Klein, Raymond Depardon) ». Il a travaillé comme photographe freelance pour des agences de publicité, agences de communication, et l’agence journalistique Wostok. Il a été correspondant photographe en France pour les magazines Ena, Flash et il a collaboré avec les magazines Ιδέες και Λύσεις (Idées et solutions pour la Maison) et Déco Figaro. Depuis 2006, il enseigne la photographie en tant que maître de conférences au Département d’arts Plastiques et sciences de l’art à l’Université de Ioannina en Grèce. En 2010 il a publié en France le livre « Le Sujet photographique » aux éditions L’Harmattan.
Michel Piquemal
Né en 1954 à Béziers, Michel Piquemal est écrivain, parolier et scénariste de bandes dessinées, de films et de programmes pour la télévision. Il a suivi des études de sciences de l’éducation, est diplômé d’un doctorat de lettres et a été instituteur. Son premier roman jeunesse Samani, l'Indien solitaire, est paru en 1988. Il a depuis publié plus de 200 titres. Ses ouvrages ont été couronnés de plusieurs prix, dont le Prix des Incorruptibles en 2006. Il a créé et dirige les collections « Carnets de Sagesse » et « Paroles de » aux éditions Albin Michel, et a publié de nombreux ouvrages de philosophie à destination de la jeunesse (Les Philo-fables, Le Conteur philosophe, Piccolo-philo…). Il est aussi l'auteur d'ouvrages pour adultes : son premier roman s’intitule Le cri du poisson rouge, puis d’essais avec entre autre, Heureux sans dieu ni religion (Hugo & Cie, 2015), Le Prophète du libéralisme (Mille et une nuits, 2005). Il est traduit en grec aux éditions Metaixmio.
Jean-Bernard Pouy
Jean-Bernard Pouy, né en 1946 à Paris, est un écrivain français de roman noir et directeur de collections littéraires. Auteur incontournable du roman noir français, inventif et prolifique, Jean- Bernard Pouy a reçu, en 2008, le Grand Prix de l'Humour Noir pour l'ensemble de son œuvre. Défenseur acharné du roman populaire (Prix Paul Féval 1996), il est à l'origine de la création, en 1995, de la série consacrée au personnage Gabriel Lecouvreur, dit Le Poulpe, aux éditions Baleine dont il est l'un des fondateurs. Adepte de l'Oulipo, il pratique assidûment l'écriture à contraintes. Depuis 2006, il est directeur de la collection Suite noire aux Éditions La Branche, qui se veut la digne héritière de la prestigieuse "Série noire" de Gallimard.
Georges Prevelakis
Georges Prévélakis est Professeur de géopolitique d’origine grecque. Ingénieur de l’Ecole polytechnique d’Athènes, il a étudié la Géographie et l’Aménagement à l’Université de Paris-Sorbonne (Paris IV). Après une brève carrière d’urbaniste et d’universitaire en Grèce, il s’est installé en 1984 à Paris. Maître de conférences d’aménagement à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV), fortement influencé par les idées de Jean Gottmann, après la fin de la guerre froide et la crise yougoslave il a réorienté son enseignement et ses recherches vers la géopolitique. Professeur à l’Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1) à partir de 2000, il a aussi dirigé la Chaire d’études helléniques et européennes Constantin Karamanlis de l’Ecole Fletcher entre 2003 et 2005. De 2013 à 2015 il fut le Représentant permanent de la Grèce auprès de l’OCDE. Il est co-directeur de la revue Anatoli (anciens Cahiers d’études sur la Méditerranée orientale et le monde turco-iranien). Ses sujets de recherche portent sur le cloisonnement de l’espace, la territorialité, le rôle de la culture dans l’organisation des espaces réticulaires, les Iconographies, Géopolitique de l’Europe, Géopolitique des Balkans, Géopolitique des Diasporas, Aménagement d’Athènes et la Géographie humaine de la Grèce. Il est l’auteur, entre autres, des ouvrages ; Les Balkans, cultures et géopolitique (Nathan, 1994), Géopolitique de la Grèce (Complexe, 1997), Les réseaux des diasporas (L’Harmattan, 2000) et plus récemment Qui sont les Grecs ? Une identité en crise (CNRS, 2017).
Nathalie Quintane
Nathalie Quintane, née à Paris en 1964, est une poète écrivain française et elle enseigne le français dans un collège. En 1993, Nathalie Quintane rencontre Stéphane Bérard et Christophe Tarkos à Marseille. Ils fondent RR, une revue (en fait, une feuille au format A3 photocopiée) qui parodie les textes et les mœurs de la poésie contemporaine. Elle publie alors dans d'autres revues de poésie (Action Poétique, Nioques, Doc(k)s, Java ou encore la Revue de littérature générale) et participe à de nombreuses lectures publiques, en France et à l'étranger. Elle est l'actrice principale des films de Stéphane Bérard (Mortinsteinck, 1998). Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages édités chez P.O.L dont, Chaussure (1997), Grand ensemble (2008), Les années dix (2014) et plus récemment Que faire des classes moyennes ? (2016).

Claude Rizzo
Claude Rizzo est né en 1943 sur la place de Bab El-Khadra, haut lieu de la communauté maltaise de Tunis. Enseignant, chef d’entreprise, conférencier et écrivain, il vit entre la France, la Tunisie et Malte et revendique cette triple appartenance. Il a publié de nombreux ouvrages parmi lesquels Le Maltais de Bab El-Khadra (Michel Lafon, 2003), prix de l’Association des écrivains de langue française, et Tunisie de notre enfance (L’Infini, 2006).
François Soulages
François Soulages est un critique d'art et spécialisé en esthétique de la photographie. Il soutient en 1993 à la Sorbonne une thèse de doctorat sur la Philosophie de la photographie actuelle, dirigée par Gilbert Lascault. Depuis l'an 2000, il est professeur d'esthétique au département d'arts plastiques de l'Université Paris VIII. Il dirige l'équipe d'accueil EA 4010 "Arts des Images & Art contemporain", à Université Paris VIII et est titulaire d'une chaire à l'Institut national d'Histoire de l'art à Paris. Il organise de nombreux colloques dans le monde entier ainsi qu'à Paris des café-philo. Son ouvrage "Esthétique de la photographie" a déjà été traduit en plusieurs langues. En 2007, il fonde la collection « L'Image & les images » aux éditions Klincksieck. Il dirige ou codirige également plusieurs collections éditoriales, "EIDOS" et "Local/Global" aux éditions L'Harmattan. Chez le même éditeur il publie en 2017, l’ouvrage collectif Les frontières des langues qui interroge les enjeux du problème global et local, de traduction et d’interprétation ainsi que les créations qui le nourrissent (mot, littérature, image et art).

Dimitris Stefanakis
Né en 1961, Dimítris Stefanákis est initialement traducteur de littérature en langue grecque (Margaret Atwood, Joseph Brodsky, Prosper Mérimée, John Updike…). Il prend la plume à partir de 2000 et est, à ce jour, l’auteur de onze romans, dont Jours d’Alexandrie (éditions Viviane Hamy) en 2011. Son nouveau roman, au Cafe d'Eole, va paraître en France le 24 Mai 2018.
Brina Svit
Née en 1954 à Ljubljana, en ex-Yougoslavie, Brina Švigelj est une femme de lettres slovène. Elle étudie la philologie française et la littérature comparée à l'université de Ljubljana, puis à la suite de son mariage avec un Français, elle s'établit à Paris en 1980. Alors qu'elle embrasse la carrière d'écrivain, elle décide d'utiliser le nom de plume Brina Svit (« svit » signifiant « aube » en slovène) pour ses publications. Ses quatre premiers romans sont écrits en slovène. À partir de Moreno, son cinquième roman, Brina Svit choisit d'écrire en français, justifiant ce choix d'une langue qu'elle « ne possède pas totalement » parce qu'elle l'« oblige à aller vers l’essentiel ». Brina Svit collabore pendant vingt-huit ans (jusqu'en 2009) au quotidien slovène Delo. En 2017, son recueil de nouvelles Nouvelles Définitions de l'amour est finaliste du Prix Goncourt de la nouvelle. Tous ses ouvrages sont publiés chez Galimard.
Sami Tchak
Sadamba Tcha-koura connu sous le nom de Sami Tchak, né en 1960, est un écrivain Togolais qui vit et travaille à Paris. Après des études de philosophie à Lomé, il part étudier la sociologie en France. Il est l'auteur de plusieurs romans dont Femme infidèle (NEA, 1988), Place des fêtes (Gallimard, 2001), ouvrage qui offre une plongée inédite dans le terrible quotidien d'un immigré africain en France, Hermina (Gallimard, 2003) et plusieurs essais de sociologie aux éditions L'Harmattan, dont La prostitution à Cuba (1999) et La sexualité féminine en Afrique (1999), L’Afrique à l'épreuve du sida (2000) et Fête des masques (2004). En 2004, il se voit décerner le Grand prix de littérature d'Afrique noire pour l'ensemble de son œuvre et en 2006 le prix Ahmadou Kourouma pour son ouvrage qui aborde la réalité des enfants d’un bidonville colombien, Le paradis des chiots (Mercure de France, 2006). Son écriture unique et son audace à aborder les thèmes les plus dérangeants font de Sami Tchak un auteur à part dans la littérature africaine d'aujourd'hui.
Frédéric Worms
Frédéric Worms, né en 1964, est philosophe et professeur de philosophie contemporaine à l'École normale supérieure (ENS, rue d'Ulm, Paris). Il est directeur du Centre international d'étude de la philosophie française contemporaine (CIEPFC), composante de l'équipe de recherche « République des savoirs » : Lettres, Sciences Philosophie (UMR 3608 ENS/CNRS/Collège de France) dont il est directeur-adjoint. Il est membre du Comité consultatif national d'éthique (2015). Il est l'un des concepteurs les plus importants de la philosophie Bergson dans le monde entier. Il était le maître de la première édition critique récente des travaux de Bergson en 9 volumes (de 2007 à 2011, Paris, P.U.F, série Quadrige / Grands Textes). Aussi dans les dernières années il dirige en P.U.F. la série « Philosophie Française Contemporaine ».